25 oct. 2010

L'Europe a mal à son immigration musulmane.

Après des années d’angélisme, l’Europe est sur le point de se réveiller avec une vilaine gueule de bois. L’immigration massive, notamment musulmane, depuis les années 1960 représente un défi que les gouvernements successifs n’ont jamais eu le courage de relever.

Le 16 octobre à Posdam, Angela Merkel qui n’est pas réputée pour son radicalisme, a déclaré au sujet de l'immigration dans son pays, essentiellement turc musulmane : "le multiculturalisme a échoué, totalement échoué". Le modèle d'intégration du "multikulti" qui consiste à savoir vivre côte à côte sans se mélanger et de s'en réjouir, est à repenser selon elle. Réaffirmant que l’Allemagne est un pays ouvert, la chancelière a néanmoins ajouté: "Nous n'avons pas besoin d'une immigration qui pèse sur notre système social."

Angela Merkel réclame désormais une politique plus ferme à l'encontre des immigrés, les exhortant à accepter les valeurs allemandes et à apprendre la langue de Goethe, étape nécessaire pour leur intégration dans le système scolaire et dans le marché de l'emploi.

En France, on a tout misé sur l'école pour intégrer la population immigrée venant d'Afrique du Nord et de l'Afrique Subsaharienne. Or, on s'aperçoit maintenant qu'elle peine désormais à intégrer les enfants d'immigrés, et que finalement c'est un échec.

Un rapport du Haut Conseil à l'Intégration, qui va être remis au premier ministre, mentionne l'inquiétude de voir l'espace scolaire fortement exposé aux tensions ethno-culturelles. La montée des fondamentalismes et du communautarisme ouvre la porte à des contestations des cours de plus en plus nombreuses.

Par exemple des enseignants se voient systématiquement opposés un refus de parents musulmans à l’étude par leurs enfants de la christianisation.

Les mouvements migratoires, conséquences des Croisades sont remis en cause au prétexte que les Chevaliers n’ont pas existé ou que dans le meilleur des cas, ils n’ont jamais atteint le Proche- Orient !

Ainsi, la pression religieuse s'invite au sein des cours et dans la contestation ou l'évitement de certains contenus d'enseignement. Par exemple, les cours de gymnastique et de piscine sont évités par des jeunes filles qui ne peuvent être en mixité avec les garçons.
Ces dispenses d'enseignement, parfois justifiées par des dérogations médicales "de complaisance", pose le problème du vivre ensemble entre filles et garçons.
Il arrive parfois que des enseignants, désemparés devant le peu d'élèves à la piscine lors du ramadan, cherchent auprès de l'imam le plus proche la justification religieuse à pouvoir suivre les cours dispensés. Par une volonté de bien faire, ces enseignants contreviennent au principe de laïcité et inscrivent la religion comme ayant force de loi.

Depuis peu, les professeurs du domaine scientifique ne sont pas davantage à l’abri de contestations qu’ils doivent sans cesse contrer. L’évolutionnisme est remis en cause au profit d’une action divine ou créationniste imposée par l’élève, sans argumentation.

La France étant une terre de droit du sol, le lien qui unit les nationaux est un lien de communauté choisie qui s'incarne dans une histoire nationale. Or, depuis plusieurs années, les cours d'histoire sont le lieu de contestations ou d'affrontements, de mise en concurrence de mémoires particulières qui témoignent du refus de partager une histoire commune.

Trois questions provoquent des situations de tension dans certains établissements :
- l’enseignement du fait religieux ;
- la Shoah ;
- le Proche-Orient (le problème israélo-palestinien).
On peut y ajouter la décolonisation, notamment la guerre d’Algérie et les États-Unis (guerre du Golfe, guerre d’Irak, attentats de septembre 2001).

Quand à l'esclavage, si la traite négrière transatlantatique est connue de tous, il est plus difficile d'aborder la question de la traite interne à l'Afrique ainsi que celle de l'Afrique du Nord et du Moyen- Orient.

Et puis, il y a aussi les demandes de repas spécifiques, ainsi que la pression communautariste lors de périodes religieuses comme le ramadan, et la maîtrise du français incontournable, nécessaire mais parfois rejetée, avec une exposition renforcée de l'illettrisme.

Voilà résumé ce que contient ce rapport dont je joins ci-dessous l'intégralité en PDF.

Je me pose alors cette question : comment vivre ensemble avec des valeurs différentes quand on se refuse à définir une hiérarchie entre culture autochtone et cultures importées ?

Les hommes politiques européens avec leur "multiculturalisme" ont laissés croire aux émigrés qu'ils arrivaient sur des terres vierges d'histoire et de culture.

L’Europe n’est pas l’Amérique. C’est une terre ancienne, forgée par le christianisme et deux mille ans d’histoire. Les immigrés, notamment ceux venant d’une culture riche comme l’est l’Islam, pensent arriver en terre conquise. Mais le plus grand tort qu'on a eu c'est de le leur laisser croire par notre lâcheté.

L'échec de l'intégration des immigrés musulmans en Europe est de la responsabilité de nos dirigeants, mais pas de la population immigrée. On ne peut pas attendre des nouveaux arrivants en Europe qu’ils respectent la culture et les coutumes d’un pays qui se refuse à les exprimer clairement. On a tout accepter, tout tolérer, sans leurs faire comprendre que nos valeurs étaient inaliénables.

Mais en lisant le rapport de l'HCI, on peut se dire qu'il est peut-être un peu tard pour essayer de rectifier le "tir".

Source:www.lepost.fr

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