L'Islam et la démocratie... la racine et la branche!

L'Islam s'inscrit dans la continuité du judaïsme et du christianisme. Les divergences sont plus de nature économique, politique et sociale que religieuse. Malheureusement, souvent le monde musulman a été associé à divers mouvements (politiques, sociaux et économiques), alors que l'islâm est avant tout une foi. Cette religion universelle ne devrait pas être associée à des mouvements intégristes dont les origines sont totalement opposées aux prémisses fondamentales islamiques. L'islâm reconnaît les juifs et les chrétiens comme les gens du Livre (ahl al-Kitâb). Le Livre désigne la révélation d'Allâh transmise par la lignée des Prophètes dont Muhammad est le dernier. En mettant de côté leurs différences dogmatiques, les juifs, les chrétiens et les musulmans peuvent s'unir dans des causes humanitaires communes faisant appel aux principes de l'éthique basés sur l'essence de la foi en un Dieu unique.

L'islam : Les Valeurs Communes Au Judeo-Christianisme Diane Steigerwald[1]

On oublie souvent que la religion "professée" par tous les pays arabes est l'Islam, et même dans les constitutions de ces derniers on trouve que l'Islam est la source principale de la législation. On doit comprendre aussi que la loi islamique est souvent réalisée, dans ces mêmes pays, sous forme d'état civil voire dans les relations sociales coutumières - même dans des états laïcs comme la Tunisie et la Turquie cette démonstration est bien mise en place - cela se voit et se réalise, cependant au fond de cette laïcité les citoyens, suivant leur patrimoine culturel et social dont l'Islam fut la source, exercent leur vie quotidienne et s'en engagent à résoudre leurs problèmes à multiples facettes, à travers l'impact de la culture islamique y compris de ce qu'on appelle la "jurisprudence des transactions"...

D'un autre coté, le monde arabe vit depuis plusieurs décennies une autre façon aussi atroce que le colonialisme occidental mais cette fois-ci, le colonisateur n'est plus étranger, c'est une forme de doctrine qui tend à légitimer la domination politique de leur territoire par le gouvernement d'un état totalitaire recouvrit d'une monarchie familiale.

Certes, au cours de la période de la domination islamique, l'humanité a connu une forme d'essor jamais vue dans plusieurs domaines d'activités culturelles, scientifiques et littéraires. Tant en orient que en Andalousie. Cela nous pousse (à insister) de dire que l'Islam n'était jamais un obstacle face à la vie (pacifique/ démocratique) des pays dont l'islam fut une civilisation.

Cependant Israël, cette entité - dont beaucoup de juifs le qualifient ainsi- a profité à travers une masse d'élite sioniste dans la majorité, l'arrière plan du concept judéo-christianisme pour convaincre l'Occident des liaisons qui existaient jadis/aujourd'hui entre ce dernier (y compris quelques entités asiatiques à cause de leurs rapports économiques) et Israël à travers la source culturelle, religieuse et même ethnique qui est considérée la même, contrairement à la civilisation arabo-musulmane qui fut différente apart leur coté (scientifique)!, selon cette élite; où l'influence du judaïsme et du christianisme apparut claire voire primordiale, en essayant en outre de marginaliser l'impact historique la religion musulmane quand en l'accusant d'intolérance religieuse, voire de racisme, bien qu'il ne s'agisse pas du tout de race mais de religion.

Du coté politique, même que le thème est plus large de l'analyser en quelques linges d'article, on signale que les colonisateurs, à vrai dire, ont joué le rôle même que ces "monarques" dont Ben Ali, Moubarak, Kadhafi et beaucoup d'autres font partie. C'est de confondre entre religion et politique pour réaliser la consolidation du pouvoir corrompu.

Mais cette vague de protestations arabe va certainement changer d'esprits et des notions, sans oublier que la peur va, sans aucun doute, changer de place.

Source : http://savoir-la-verite.blog.tdg.ch/