8 mars 2010

Comprendre l’Islam : Les femmes en Islam ont des droits

Qu’est-ce que les femmes et l’Islam ont en commun ? En plus des images stéréotypées que chacun souffre individuellement, le statut des femmes en Islam est une des choses les plus mal comprises et les plus erronément dépeintes dans les sociétés occidentales.
Avant de discuter des problèmes qui ont un rapport avec le statut de la femme en Islam, considérons la création originelle de la femme comme cela est dépeint dans le Coran, lequel ne souscrit pas au point de vue d’Eve qui a été créée d’une côte d’Adam et est ainsi d’un statut inférieur : «O humanité, soyez conscient de votre Pourvoyeur qui vous a créé d’une entité vivante, et d’elle a créé son épouse, et des deux propage une multitude d’hommes et de femmes». A la place, le verset du Coran nous montre qu’il n’y a pas de supériorité d’un sexe sur l’autre. Ceci donne le ton sur le statut de la femme en Islam.
Le concept de l’égalité des genres en Islam est accentué par la non-supériorité d’un sexe sur l’autre. Ceci est apparu à une époque où il fut nécessaire d’élever le statut rabaissé des femmes et de leur accorder des droits équivalents à ceux des hommes.
Cette égalité des femmes en Islam est manifeste par les droits légaux, sans précédents sous une religion monothéiste, qui leur ont été donnés comme défini dans le Coran. Parmi de nombreux exemples, considérons les droits des femmes dans le mariage et le divorce. À la fois les hommes et les femmes ont les mêmes droits de contracter ou de dissoudre le mariage. La condition préalable du mariage est simplement l’agrément mutuel des deux parties. Et à la différence du Christianisme, une femme en Islam peut divorcer de son mari à n’importe quel moment, si elle se sent injustement traitée ou même si elle est simplement malheureuse avec son époux, car le mariage est basé sur les responsabilités mutuelles envers l’un et l’autre. L’Islam a aussi assuré le droit à la femme de se remarier après une période de trois mois d’abstinence.
Quant aux droits sociaux, l’Islam a toujours reconnu le rôle important que les femmes jouent dans la société.
Il leur est donné la liberté de poursuivre n’importe quelle profession y compris des positions politiques. A la fois dans le passé et de nos jours, les femmes dans les sociétés islamiques ont atteint des rangs politiques sans parallèle dans les nations occidentales les plus «avancées». Même dans les tous premiers jours de l’Islam, Aicha, la femme du prophète, a dirigé une armée de 30.000 soldats. Des femmes musulmanes dirigèrent deux pays musulmans : Benazir Bhutto a servi comme premier ministre du Pakistan et fut un leader fort et remarquable. La Turquie fut aussi mené par une femme Musulmane, Tansu Ciller, qui a été élue premier ministre en 1993.
Ce sont juste quelques faits. Pourquoi alors l’Islam est dépeint comme une religion qui oppresse les femmes et les met dans une position inférieure à celle des hommes ? Ceci est certainement dû en partie au cliché par lequel les femmes musulmanes sont décrites dans les médias occidentaux en extension à un matraquage de l’Islam.
Cependant, il est vrai aussi, que dans certain pays soi-disant «musulmans», les femmes ne sont pas traitées selon les droits que Dieu leur a donnés. Mais ceci n’est pas la faute de l’idéologie islamique mais plutôt de la mauvaise application ou parfois le déni catégorique de cette idéologie dans ces sociétés.
De nombreuses pratiques et lois dans les pays dit «musulmans» ont dévié ou sont totalement sans relation avec l’Islam d’origine. En fait beaucoup de ces pratiques sont basées sur des coutumes traditionnelles et culturelles qui ont été injectées dans ces pays. Par exemple, en Arabie Saoudite, la loi interdit à la femme de conduire. Cette règle, dans un pays qui est supposé faire dériver ses lois de la législation islamique, est complètement une invention de l’homme.
Cette loi horrible ainsi qu’une multitude d’autres sont les résidus de vieilles traditions tribales pré-islamiques où les femmes n’avaient pas les mêmes droits que les hommes. Un autre exemple, dans certains pays dits «musulmans», beaucoup de lois civiles restent celles qui leur ont été imposées durant la colonisation européenne. Beaucoup de lois civiles qui régissent les questions personnelles et familiales en Egypte, par exemple, sont directement basées sur les anciennes lois françaises.
En conséquence, un homme égyptien peut divorcer de sa femme beaucoup plus facilement que l’inverse. Par conséquent, les femmes doivent souvent endurer de longues et coûteuses procédures judiciaires et doivent prouver qu’elles ont été maltraitées par leurs maris avant qu’il leur soit accordé un divorce.
Très souvent, les lois dans les pays du Moyen-Orient, qui sont légiférées et mises en vigueur par les hommes, prennent seulement des passages et des morceaux de la loi islamique et les combinent avec des règles concoctées basées sur des pratiques culturelles ou étrangères.
Le statut des femmes en Islam est celui de l’égalité et de l’honneur.

Source: www.tunisia-today.com

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