5 déc. 2010

Le CCME, le voile et Fadela Amara ou "Toi au moins je te tolère"


Les controverses concernant le président du CCME se suivent et se ressemblent. Durant les deux premières années de son mandat, il s’est retrouvé être l’acteur principal d’une véritable manipulation savamment orchestrée, pour priver les MRE de leur droit à une citoyenneté pleine et entière.

Le stratagème vieux comme le monde consiste à faire diversion sur le sujet principale tout en consacrant des moyens et des ressources là où personne ne les attendait : Quid de l’approche genre, de la gestion utilitariste de l’islam et récemment du salon du livre. Cet imbroglio indémêlable est résumé par l’adage suivant « Quand il s’agit d’enfoncer un clou, il ne suffit pas de taper fort, il faut avant tout taper sur le clou ». Inversement, le dogmatisme idéologique oriente toutes actions et positions du CCME, comme nous le verrons sur l’affaire du voile.

La diversion au SIEL de Casablanca

La 16éme édition du salon international de l’édition du livre « SIEL » a mis cette année « les marocains du monde » à l’honneur. Organisé d’habitude par le ministère de la culture, ce dernier naturellement associé pour cette édition à la fois le ministère des MRE et le CCME lesquels y ont consacrés de grands moyens. Cette bonne intention, s’est avérée être une erreur stratégique puisque tel un loup dans une bergerie Yazami y a une fois de plus déroulé ses méthodes kafkaïennes et ses manipulations machiavéliques, nous y reviendrons plus loin.

Concernant le salon lui-même, en toute objectivité, il est indéniable que la fréquentation cette année a été très élevée (plus de 400000 visiteurs) et pour cause une importante campagne médiatique sur les chaines publiques lui a été consacré, un public jeune et même très jeune, s’est déplacé en masse, et les allées du salon étaient embouteillées en fin de semaine. Certains mauvais esprits diront que les ventes sur les stands n’ont pas été proportionnelles à la fréquentation et que le public s’est déplacé parce qu’il s’agissait de la seule distraction du weekend. D’ailleurs les nombreuses tables rondes n’ont pas attiré beaucoup de monde et certaines d’entre elle, se sont déroulées avec une dizaine de personnes. Qu’à cela ne tienne, il n’en demeure pas moins qu’il est réjouissant de voir les écoliers du primaire en petits groupes accompagnés de leurs maitresses sillonner les allées du

salon.

Dans les coulisses c’est la guerre des tranchées entre le ministre de la culture et le président du CCME qui a voulu lui couper la branche sous les pieds. Dans notre dernier article nous avons relevé que Yazami avait tenté d’invoquer comme argument d’autorité la bénédiction du cabinet royale pour imposer le programme. Cette méthode n’a pas été du goût des écrivains marocains, notamment ceux qui travaillent dans le champ de l’émigration, lesquels se sont retournés vers leur ministère lui reprochant d’une part de s’être fait roulé dans la farine et d’autre part lui demandant de rattraper le coup. Par la suite certaines tables rondes ont été réaménagées pour y inclure des auteurs marocains de l’intérieur. La tension était tellement vive entre les deux hommes que Himmiche avait boycotté l’émission « Moubacharatan Maakoum » sur 2M le 17 février, laissant le champ libre à Yazami pour y débiter des généralités et une profusion d’informations sans grande valeur. Par ailleurs d’aucuns avaient remarqué que pendant cette émission la poétesse de France et l’universitaire de Toulouse avaient caressé Yazami dans le sens du poil, remerciant à l’envie le CCME et son président (certainement pour les avoir invités).

Fort heureusement que le poète Abdellatif Laâbi (Prix Goncourt de poésie 2009) avait relevé le niveau du débat en pointant du doigt la responsabilité des pouvoirs publiques dans la déficience du système éducatif marocain. Il avait pris à partie Yazami quand celui-ci essayait de dédouaner le système s’agissant des moyens mis en œuvre pour combattre l’analphabétisme.

La gué-guerre en coulisse entre Himmich et Yazami a fait des dégâts collatéraux : Le contrat de Mlle Batoule Himmich chargée de mission au CCME et fille du ministre ne sera pas renouvelé !

Coté organisation, l’improvisation et le chaos étaient les maitres mots. Mme Fadila Laânane, d’origine marocaine et ministre belge de la culture a été invitée une semaine avant la tenue du salon ! Certains invités prestigieux se sont retrouvés à faire la queue à la sortie du salon pour trouver un taxi les ramenant à l’hôtel !

Parmi les 150 invités du CCME une grande partie n’a rien à voir avec le monde de la culture ni celui de l’édition. Certains ont reçu des invitations pour récompenser leurs écrits flatteurs du bilan de Yazami. Quant à l’annonce de 1200 ouvrages qui devaient constituer la plus grande librairie de l’émigration, ce n’est que chimère et affabulation. Certes il y avait 1200 ouvrages mais chacun en une dizaine d’exemplaires, donc au total pas plus d’une centaine ! Par contre d’aucuns ont remarqué surtout la mise en exergue de magazines, comme bled-mag, consacrés à l’entretien de l’effigie du monarque Yazami ! On se demande ce que fait ce magazine, à part consacrer tribunes et manchettes à la gloire de Yazami, pourra t-il survivre sans les subsides du CCME ?

Le summum de l’aberration est atteint quand Yazami avait organisé en marge du salon une programmation cinématographique de l’émigration, alors qu’en même se tenait la 7ème édition du festival d’Agadir "Cinéma et Immigration", à l’initiative de l’association "Initiative culturelle" en partenariat avec l’Observatoire régional des migrations, espaces et sociétés (ORMES) relevant de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Agadir. Ce télescopage vise certainement à mettre de l’ombre sur le festival d’Agadir, pendant lequel le CCME s’était cassé les dents 1 an auparavant !

Yazami avait écarté de facto tous ceux dont les écrits ne sont pas conformes à ses convictions idéologiques, d’un autre âge. Inversement tout ce qui pouvait nourrir son combat idéologique a été mis en scène à outrance, à commencer par le choix des invités. Si l’invitation de l’ancien premier ministre français Dominique de Villepin a été saluée et son intervention magistrale ovationnée, l’invitation de Mme Fadela Amara ancienne présidente de « Ni Putes Ni Soumises » et nouvelle recrue controversée du gouvernement Sarkozy, démontre à elle seule le dogmatisme idéologique de Yazami. Arrêtons-nous quelques instants sur ce cas d’école pour en déchiffrer les messages subliminaux et pour cause le public marocain méconnait cette figure emblématique.

Quand Mme Amara humilie 4 ministres marocains

Yazami a été introduit auprès de Mme Amara par son ami Mohamed Abdi qui en est l’intime. Ce même Abdi ancien secrétaire général de l’association « Ni putes Ni Soumises (NPNS) » a été condamné en 2004 par la cour d’appel de Riom (Puy- de-Dôme en France) à trois ans de prison dont deux avec sursis pour « escroquerie » à propos de détournement de subventions publiques versées dans le cadre de la formation professionnelle (quelques milliers d’euros cf Figaro-Magazine du 17 avril 2004).

Ce « beur de service » qui correspond au prototype du « beur crédible » car « beur corruptible », en dit long sur la gestion toujours coloniale de la reproduction des élites politiques de la diversité en France. Fadela Amara n’échappe pas, elle- même, à cette règle de fonctionnement : Si aujourd’hui, elle est secrétaire d’état du pourfendeur de la « racaille », elle le doit au fait que l’essentiel de son activité politique depuis la création de son association a été la stigmatisation de la jeunesse des quartiers populaires, et plus particulièrement du « garçon arabe ». « Beurette de service » madame Amara multiplie à l’envie les formules choques allant jusqu’à paraphraser la voix de son maître en disant à propos des banlieues « Oui, il faut nettoyer au Kärcher ! ».

Mme Amara a instrumentalisée la question de l’islamisation des banlieues comme fond de commerce intarissable pour se forger une légitimité auprès des pouvoirs publics. Son combat contre le voile lui a valu dès 2004 l’onction républicaine de la quasi-totalité de la classe politique française.

Pour l’anecdote, Christine Boutin qui l’avait accueilli dans son ministère, a eu , un jour,ce lapsus, oh combien révélateur ! en s’adressant à Mme Amara : « Tu as, commencé par créer une association de lutte contre les femmes... ».

A vrai dire, Mme Amara, qui n’a eu comme diplôme qu’un Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) en cuisine !, se compromet chaque fois un peu plus en se prêtant aux sinistres jeux du pouvoir où elle n’est qu’une marionnette télécommandée. A ce jeu, elle se contente des miettes, elle aurait affirmée sans scrupules « Je ne sais pas si Sarko a donné des ordres, mais mon frère a eu enfin ses papiers ! ».

A l’évidence, les trajectoires de Mme Amara et de Mr Abdi, sont érigées en tant que modèles pour les nouvelles générations de MRE. On y trouve tous les ingrédients de l’assimilation dans les sociétés d’accueil, à commencer par le combat contre la culture d’origine curieusement réduite à ses archaïsmes et autres traditions anachroniques.

Ensuite l’instrumentalisation de l’islam et de l’émancipation de la femme. Cela permet donc d’écarter d’un revers de main toutes les revendications liées à la consolidation du lien culturel, ainsi que celles relatives à la citoyenneté et au retour au pays.

On voit bien ici qu’il s’agit d’une partie d’échec dans laquelle Yazami avance lentement mais surement ses pions et qu’il tente d’installer parfois de manière subliminale sa vision tronquée de l’avenir de l’émigration marocaine.

Les trajectoires de certains auteurs publiés ou traduits par le CCME, mais soigneusement sélectionnés pour servir la vision de Yazami, sont similaires à celles d’Amara et d’Abdi : Le petit livret (une centaine de pages) de Jamila Idrissi membre du CCME et député belge, consacre une part belle aux mêmes clichés concernant l’islam, l’émancipation des femmes, le machisme des « garçons marocains », etc.... et l’on retrouve l’onction du milieu politique belge comme récompense de la rébellion contre les archaïsmes de la société d’origine. Il en est de même pour le livret de Jamal Belahrach, qui a servi à aligner un argument de plus contre la participation politique des MRE via celui là même qui en a été un des revendicateurs acharnés 10 ans auparavant.

Le passage de Mme Amara au salon aurait pu s’arrêter à servir les desseins de Yazami pour l’avenir de l’émigration marocaine, mais c’était sans compter, image à l’appui, sur un couac protocolaire rapporté par le site yabiladi (http://www.yabiladi.com/article-pol...).

Mme Amara, dont nous avons brossé le portrait était attendue à l’entrée du salon par 4 ministres marocains : Mr Himmiche ministre de la culture, Mr Ameur ministre des MRE, Mr Naciri ministre de la communication et enfin Yazami qui a aussi le rang de ministre. L’attente fut longue puisque Mme a la fâcheuse manie d’arriver souvent très en retard. Encore une fois, Yazami a réussi à aligner 4 ministres marocains pour recevoir une dame qui n’a de cesse de stigmatiser les banlieues dans lesquelles vivent la grande majorité de nos MRE de France. Comment est ce possible ? alors que quelques mois auparavant les autorités marocaines avaient refusé via un communiqué lu par Mr Naciri lui même que l’association « ni putes ni soumises » n’installe une antenne au Maroc. Le communiqué indiquait que la démarche « ne correspond pas à l’approche adaptée au Maroc pour le traitement des questions en relation avec le statut de la femme » (cf http://www.afrik.com/

article16333.html) .

Ensuite, au dernier moment l’ambassadeur de France a décidé que Mme Amara soit accueilli dans son stand plutôt que celui initialement prévu du CCME , nos 4 ministres, qui au passage avaient rangé leurs fiertés aux vestiaires, se sont pliés au diktat de cet ambassadeur et ont avalé la couleuvre !

Au-delà de l’incident, nous avons bien vu que Mme Amara a eu une trajectoire que Yazami voudrait plagier pour l’émigration marocaine. Elle véhicule, des symboles et des valeurs qui sont en « accordéon » avec l’idéologie politique de Yazami. De tous les symboles qui entourent la présence de Mme Amara, celui de la lutte contre le voile est de loin le plus emblématique, le CCME fait il sien le combat contre voile ?

Comme nous allons le voir, la réalité n’en est pas loin et cette fois la démonstration est venue par le menu de Driss Ajbali directeur du CCME.

« Toi au moins je te tolère »

En marge d’une réunion du groupe de travail « Administration et droits des usagers » pendant l’été en 2009, Driss Ajbali est venu s’assoir à coté de Mme Serhani dans la même table ou déjeunaient les 5 membres du groupe. Laicard intégriste, fidèle à sa réputation de bouffeur de curés pardon, d’imams et accessoirement de femmes voilées, Ajbali est bien entendu venu avec les ustensiles de la provocation, la coupe de bière pleine à ras bord, il distillait les boutades, vulgarités et remarques assassines à l’adresse exclusive de Mme Serhani et pour cause c’est la seule femme voilée membre du CCME. Indignée par cette attitude, cette dernière lui demande poliment d’éloigner sa coupe de bière de son espace « vital ». Touché dans son égo le directeur du CCME l’apostrophe avec dédain, « je suis venu tester ta démocratie américaine et ta tolérance islamique » et d’ajouter « Toi, au moins je te tolère », sous entendu, « moi bouffeur de femmes voilées, mon regard ne peut les supporter à l’horizon, mais comme tu es une membre du CCME, je suis obligé de te tolérer ». Il s’en est suivi un échange vigoureux entre les deux protagonistes devant les regards médusés, impuissants et peut être passifs des autres membres du groupe.

Au menu donc du laïcard intégriste Ajbali, les insultes vulgaires avec tous les noms d’oiseaux, les blagues de mauvais goût et des incises idéologiques du genre « Si ma femme venait à porter le voile, je la foutrais à la porte et je la répudierais », etc...

L’affaire aurait pu s’arrêter là, si Ajbali n’était pas le directeur du CCME et si Mme Serhani n’était pas une experte des discriminations à l’emploi aux états unis, en effet dans le cadre de son travail, elle est amenée régulièrement à arbitrer et à résoudre des litiges liés à la discrimination et au harcèlement dans les entreprises. Ironie du sort, elle est confrontée elle-même aux mêmes litiges qu’elle arbitre aux USA mais cette fois dans son propre pays et par le directeur d’une institution publique marocaine dont elle est membre par Dahir royal. Institution qui au passage se targue d’œuvrer pour combattre la xénophobie et l’islamophobie dans les pays d’accueil des MRE !. Yazami en bon opportuniste n’avait il pas déclaré en marge d’un séminaire sur l’islam (un de plus) que la France n’avait pas le droit d’interdire la burqa !

Dans un état de droit, un citoyen doit être respecté quelque soit ses convictions religieuses et non pas toléré ? Ajbali est il au dessus des lois pour se permettre de tolérer les femmes voilées ?

Par ailleurs, aucune des employées et chargées de mission du CCME n’est voilée et pour cause Ajbali a du opposer son véto pour toute candidature qui ne serait pas conforme à ses idéaux, quid donc des droits de l’homme et de la liberté religieuse dont se targuent Ajbali et Yazami tous les deux membres du CCDH (Conseil Consultatif des Droits de l’Homme) ! Non content de chasser le voile parmi les employées du CCME, il a élargi son spectre d’action aux membres, d’où cette fixation obsessionnelle sur Mme Serhani qui n’a d’autre nom que le harcèlement morale doublé d’une discrimination religieuse évidente. La situation est inouïe et insolite : être victime d’une discrimination pour port du voile dans un pays dont la religion d’état est l’islam et dans lequel l’institution de la commanderie des croyants éminemment religieuse garantit la liberté de culte, et à l’intérieur d’un organisme public qui combat en premier lieu les discriminations dont sont victimes les MRE, organisme qui est dirigé par des militants qui se disent issus des droits de l’homme. bref autant d’ingrédients d’une véritable affaire d’état !

L’affaire est donc explosive, mais Mme Serhani consciente du caractère compromettant de l’affaire pour l’institution avait tenté la médiation de Mr Abdellah Boussouf en sa qualité de secrétaire général mais aussi parce qu’étant issu du milieu religieux, il était plus sensible à la question. Comme pour les affaires qu’elle traite elle-même, elle avait assortie cette médiation d’un délai de résolution d’une semaine au-delà de laquelle elle en informerait tous les membres du CCME. Devant la passivité du secrétaire général et le refus d’Ajbali de présenter de simples excuses, elle a fini par mettre en copie tous les membres du conseil de ses différents échanges électroniques avec les intéressés. Bien que la majorité des membres reprouvent en privé le comportant dégradant d’Ajbali, l’affaire est restée en suspens comme si de rien n’était et pour cause les méthodes du monarque absolu Yazami et l’absence de tout contrôle ont caporalisé tel une caserne le CCME.

Où sont donc ses militants des droits de l’homme si prompt à donner des leçons de morale à la France pour sa gestion de l’affaire du voile ? Ne faut-il pas d’abord balayer devant sa porte avant de voir ailleurs ?

A quoi sert le CCDH s’il ne prend pas à bras le corps ce genre d’affaires ? En tout cas, comme si de rien n’était, Ajbali s’est même senti conforté dans ses convictions et continue avec arrogance son travail de militant laïcard intégriste. Pour l’anecdote Ajbali avait proposé que le film « Casa Negra » soit promu par le CCME dans les pays d’accueil des MRE, c’était sa façon de répondre à leur demande pressante d’une offre culturelle. On se demande comment ce personnage peut il s’accommoder avec l’institution de la commanderie des croyants !

Par ailleurs des journalistes au Maroc et à l’étranger, avides de scoops, avaient contacté Mme Serhani pour dévoiler l’affaire au grand public, mais cette dernière de part son statut de membre du CCME, attendait que l’institution trouve une issue favorable eu égard au discrédit certain qu’aurait la médiatisation de l’affaire pour CCME !

Au-delà de cette affaire, il est établi que le CCME est dirigé à l’ancienne : Il n’existe pas de procédures permettant de résoudre les litiges, et encore moins un règlement intérieur qui codifie le fonctionnement de l’institution, c’est aussi le cas pour la passation des marchés, le choix des agences de voyages, des invités, tout est géré par une main de fer par des potentats qui ont caporalisé l’institution et pour cause ils y ont tous les pouvoirs !

Cette affaire extrêmement grave, est de nature à ébranler les fondamentaux de l’état marocain, dans lequel faut il le rappeler l’islam est religion d’état. Comment est ce possible que ce genre de comportement discriminatoire soit passé inaperçu dans une institution publique installée par dahir royal. Comment est ce possible qu’aucune sanction même symbolique n’ait été prononcé à l’encontre de Driss Ajbali ? Sous d’autres cieux, il aurait au moins été contraint de déposer sa démission.

N’est ce pas ahurissant que Yazami se permette de donner gratuitement des leçons de morale à la France à propos de la burqa, alors que le directeur de l’institution qu’il préside pratique à outrance la discrimination contre les femmes voilées ? Comment est ce possible que ce personnage et son protecteur Yazami continuent à sévir et à dessiner sous le joug d’une idéologie d’un autre âge les politiques publiques liées à l’émigration ? Autant de questions qui demeurent sans réponses comme celles qui nous avons posées dans nos précédents articles !


Source: www.bladi.net

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