Hier, beaucoup d'hommes de religion musulmane étaient présents aux abattoirs Peyrottes. Il y avait des Saint-Affricains et des Sud-Aveyronnais, mais également beaucoup d'Héraultais venus de Montpellier et de Lodève notamment.
« On vient ici pour choisir un mouton vivant qui sera égorgé sur place par un sacrificateur agréé selon le rite musulman », indiquait le Montpelliérain Ahmed Elkhald. Rappel : durant toute la journée de mardi, les musulmans ont fêté l'Aïd-al-Adha (Aïd-el-Kébir). En arabe, cela signifie littéralement 'la grande fête'.
« C'est une grande fête religieuse pour les musulmans qui rappelle le sacrifice du fils d'Abraham, explique Bendaoued Ouaad, Montpelliérain également.
Dieu avait ordonné à Abraham, dans son sommeil, de sacrifier son fils en l'égorgeant. Voyant qu'Abraham voulait vraiment sacrifier son fils, Dieu lui a envoyé à la place un mouton. Pour célébrer ce jour-là, on sacrifie chaque année un mouton. » Une fois
que l'animal a été choisi sur place, le pratiquant suit son parcours au sein de l'abattoir jusqu'au 'sacrifice'. Un peu plus tard, il récupère la carcasse du mouton qui a été vue par un vétérinaire.
« Pour nous, le rite est important, poursuit le Montpelliérain Ryani Driss.
Le premier jour, on mange en famille les abats, le foie et le cœur avec du méchoui. Mais on ne garde pas tout pour nous. Selon notre religion, on doit offrir un tiers du mouton à des pauvres, quelle que soit leur religion. Un tiers est pour nous, et il y a un tiers pour la famille que l'on invite. » J.-M. C.
Les musulmans choisissent un mouton pour le faire sacrifier à l'occasion de la fête de l'Aïd-el-Kébir.
Source: www.midilibre.com
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