1 nov. 2010

80 000 euros destinés à Ni Putes Ni Soumises pour démasquer les « burqadées »

Il était question de faire de la pé-da-go-gie avant l’application de la loi contre le port du voile intégral dans l'espace public, qui interviendra le 11 avril 2011, la voici.

Quinze jours après la promulgation de ladite loi, Éric Besson, ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, a donc choisi quinze « ambassadrices » issues du mouvement Ni Putes Ni Soumises (NPNS) pour aller prêcher la bonne parole.

À partir du 25 novembre prochain, elles iront « dans les quartiers les plus sensibles, afin de promouvoir la laïcité et l’égalité entre les hommes et les femmes, partout où elle est menacée », a déclaré le ministre mercredi 27 octobre.

Celles-ci « animeront des réunions et des débats locaux, dans les maisons de quartier » dans 13 communes d’Île-de-France et 9 grandes villes de province, mais aussi « dans les établissements scolaires » (qui a vu un voile intégral au sein de l’école ?) et « à la porte des appartements où la violence contre les femmes est la moins visible » (mais quelle femme porte un voile intégral à l’intérieur de sa maison ?).

Éric Besson entend ainsi lutter contre « l’expansion » du port du voile intégral, aujourd’hui estimé à 2 000, car, selon le ministre, il ne fallait pas attendre qu’« il y en ait 20 000, 200 000 » avant que la loi soit votée. Pour remplir leur mission salvatrice, les missi dominici républicaines de NPNS, issues pour la plupart de l’immigration (alors que nombre de femmes portant le voile intégral sont des françaises converties à l’islam), recevront le subside de 80 000 euros, par une convention annuelle signée avec le ministère.

Compte tenu de l’échec annoncé de cette campagne civilisatrice, observateurs et acteurs de terrain dénoncent déjà cette subvention déguisée offerte au mouvement fondé par Fadela Amara.

Source: www.saphirnews.com

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