La Ligue des droits de l'Homme réagit suite à l'incident entre Abdul-Hack Juan et la police vendredi dernier devant la mosquée de Saint-Denis. Elle y voit un symbole de la dérive de la politique « sécuritaire » de l'Etat.
Saint-Denis - Les incidents de vendredi dernier devant la mosquée de Saint-Denis trouvent un écho dans la politique « sécuritaire » de l'Etat, selon la Ligue des droits de l'Homme de La Réunion.
« L'incident regrettable qui s'est produit devant la grande Mosquée de Saint-Denis, dans ce contexte, démontre davantage l'instrumentalisation du thème de la sécurité par la mise en scène de la violence policière. Sans cautionner en quoi que ce soit l'attitude du jeune homme mis en cause, qui paraît être à l'origine de l'incident, on peut en effet légitimement s'interroger sur les moyens disproportionnés employés par la police », explique la Ligue des droits de l'Homme.
La Ligue en profite pour critiquer la vidéo-surveillance qui ne fait que déplacer la violence, selon elle. Elle regrette également que la police soit placée « sous l'autorité d'un ministre condamné pour propos racistes ».
Cet incident n'en finit pas de faire parler. Ce midi, c'est l'avocat d'Abdul-Hack Juan qui doit s'adresser à la presse, en présence de partisans du fils de Nassimah Dindar.
Source: www.lequotidien.re
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