22 mai 2010

Ni putes ni soumises; 7 années d'une action controversée!

A la lumière de notre participation à une soirée dont il était parfaitement impossible de prévoir qu'elle aurait un tel retentissement médiatique, il nous a semblé nécessaire d'approfondir nos connaissances de base sur les principaux acteurs de cette soirée à savoir les NPNS.
C'est en effet cette association qui est à l'origine de la soirée "contre la burqa" organisée mardi dernier à Montreuil et qui ne s'est de toute évidence pas passée comme l'avait certainement prévu Mme Sihem Habchi et ses invités... même si on ne peut que regretter que des individus aient fait usage de violence lors d'un événement qui aurait dû permettre, que des personnes aux positions contradictoires, puissent exposer leurs différents points de vue. C'est en effet selon nous à cela que devrait servir ce genre de manifestation...mais pour cela il faudrait avant tout que Mme Habchi et ses acolytes soient prêts et capables d’engager sereinement un débat d’idées ; or les idées semblent totalement absentes du discours de ces personnes uniquement enclines à lancer continuellement des clichés plutôt que de vraies réflexions basées sur des pseudos-connaissances qui ne soient pas constituées uniquement d’informations retenues par elles seulement parce qu’elles servent leur idéologie supposée être au service de la cause des femmes de toutes les femmes... L'argumentaire est en effet à désespérer et il suffit pour s'en convaincre d'écouter Mme Habchi lors de son audition devant la commission sur la burqa; elle ne fait tout simplement pas honneur aux femmes et à leur intelligence ne lui en déplaise!

Face aux nombreuses interrogations qui se sont posées à nous après cette soirée, durant ces deux derniers jours, nous avons relu un grand nombre d'articles concernant cette organisation dont il est manifeste qu'elle est très loin de générer un consensus au sein de la société française. Nous publions ou nous renvoyons à des liens de textes qui nous semblent utiles pour retracer l'histoire d'un mouvement né il y a maintenant 7 ans suite à la tragique disparition d'une jeune fille de 17 ans: Sohane Benziane

Nous avons choisi volontairement des textes venant de sites aux sensibilités diverses.


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Historique de l'association NPNS

Du 1er février au 8 mars 2003, Fadela Amara et son équipe organisent la « Marche des femmes des quartiers pour l'égalité et contre les ghettos ». Les 6 marcheurs permanents sont au départ : Safia Lebdi, Loubna Meliane, Olivier Bassuet, Christelle Raspolini, Ingrid Renouvin, Farid Belmouloud [3]. Leur parcours se déroule sur 23 villes étapes. Les marcheurs multiplieront les réunions, rencontres et discussions sur les oppressions, le sexisme, les violences morales et physiques. Le 14 avril 2003, après les succès retentissant de l'appel Ni putes ni soumises et de la marche, le mouvement Ni putes ni soumises se constitue en association loi 1901, afin d'entreprendre des actions concrètes. C'est un mouvement mixte, populaire et féministe. La présidente du mouvement est Fadela Amara, le secrétaire général Mohammed Abdi.

En 2005, débute la coopération avec une association qui, elle aussi, mène une action au Maroc : le comité de soutien scolaire aux jeunes filles en milieu rural.

En 2006, la Maison de la Mixité est inaugurée en présence du Président de la République Jacques Chirac, du maire de Paris Bertrand Delanoé et de François Hollande. Ce pôle d'activité et d'accueil se situe dans le 20e arrondissement de Paris et fait 500 m2 environ.

Depuis le début de l’année 2007, Ni putes ni soumises est doté du statut consultatif auprès de l’ONU.

Le 19 juin 2007, Fadela Amara est nommée secrétaire d'État chargée de la politique de la ville dans le gouvernement de droite de François Fillon, et démissionne de son poste de présidente de NPNS. Mohammed Abdi la suit au gouvernement en tant que conseiller spécial. Pour assumer ses responsabilités, Mohammed Abdi décide de rester secrétaire général du mouvement jusqu'à la publication du rapport de la Cour des Comptes. En novembre 2007, alors que la Cour des comptes salue la gestion de l'association Ni putes ni soumises[4], Mohammed Abdi démissionne de son poste.

En juin 2007, le conseil national élit Sihem Habchi au poste de présidente du mouvement (elle était auparavant vice-présidente), et Bouchera Azzouz est élue secrétaire générale en novembre 2007. En octobre Fadela Amara remet la médaille de l'ordre du mérite à cette dernière[5]. En décembre 2009, Bouchera Azzouz démissionne de son poste de secrétaire générale et quitte le mouvement déclarant que le lien de confiance est rompu avec Sihem Habchi[6].

Le congrès de novembre 2008 confirme Sihem Habchi en tant que présidente.

Financement et nombre d'adhérents
L'association Ni putes ni soumises ne communique plus son nombre d'adhérents depuis la dissolution de nombreux comités en 2007 mais la cour des comptes l'estime en 2006 à près de 1000 membres[7].

Le financement de l'association provient essentiellement de subventions publiques. Le budget prévisionnel en 2005 était de 500 000 €. En 2004, la Mairie de Paris a accordé à l'association une subvention de 30 000 €[8].

La Cour des comptes accorde un satisfecit à l'association Ni putes ni soumises (NPNS) pour ses comptes et sa gestion sur la période 2003-2006. Ce rapport met en avant la bonne gestion de l'association lorsque Mohammed Abdi en était le secrétaire général et Fadela Amara, la présidente[9].

Lien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ni_putes_ni_soumises

De la cérémonie du dévoilement à Alger (1958) à Ni Putes Ni Soumises :
l’instrumentalisation coloniale et néo-coloniale de la cause des femmes

Octobre 2004
Lien de l'article: http://www.indigenes-republique.fr/posthouria?id_article=339

« Ni putes ni soumises » Une arme à double tranchant
février 2005
Lien de l'article: http://www.afrik.com/article8144.html

Sur Fadela Amara de NPNS
Novembre 2006



Ni Pute Ni Soumise : quand la soeur de Sohane dénonçait la "récupération" de Fadéla Amara
Juin 2007
Lien de l'article: http://lecharenconlibere.20minutes-blogs.fr/archive/2007/06/21/ni-pute-ni-soumise-quand-la-soeur-de-sohane-flinguait-fadela.html

Ni putes ni soumises, ou la parole confisquée , Fadela Amara, de Badinter à Sarkozy...
Par Pierre Tevanian, Juin 2007

A l’occasion du ralliement de Fadela Amara, responsable du PS et présidente de Ni putes ni soumises, au gouvernement de Nicolas "Karcher" Sarkozy, nous ne résistons pas à l’envie de republier le court texte qui suit, consacré à la réalité du militantisme des Ni putes ni soumises. Il date d’octobre 2004, et laisse déjà entrevoir l’orientation idéologique profondément réactionnaire de cette organisation et de ses leaders.
Il y aurait beaucoup à dire sur le groupe Ni putes ni soumises, ou plutôt sur ses leaders, et surtout sur l’écart qui existe entre le discours que portent ces leaders, un discours formaté, taillé sur mesure pour convenir à une classe politique et médiatique quasi-hégémoniquement "blanche" de peau, bourgeoise et masculine, et les discours ou les préoccupations de la base que ce mouvement est censé représenter [1]. Pour mesurer cet écart entre la parole "orthodoxe" des trois ou quatre militant-e-s PS qui animent Ni putes ni soumises et celle, diverse mais presque toujours hétérodoxe, de la majorité silencieuse des "beurettes" qu’elles prétendent représenter, il suffit de se rendre dans leurs réunions publiques et d’y observer la manière dont est distribuée la parole.

Ce qu’on a pu voir, par exemple, le 4 mars 2004 à Fontenay-sous-Bois, était édifiant :

il y avait dans la salle, en tout et pour tout, une petite dizaine de militantes "beurettes", et une seule d’entre elles a parlé, à peine dix minutes, sur près de deux heures de débat ; les autres se sont contentées de préparer et de servir le buffet proposé au public à la fin de la soirée ;

le reste des deux heures de débat a été pris en charge par les deux leaders quadragénaires et membres du Parti Socialiste : Fadela Amara et Mohamed Abdi, et par l’invitée d’honneur Elisabeth Badinter, sexagénaire " blanche " de peau, elle aussi très proche du Parti socialiste, mais également présidente du Conseil d’administration d’une des plus grandes entreprises de publicité (Publicis) et soumise à ce titre à l’impôt sur les grandes fortunes ;

cette invitée d’honneur a tenu à l’assistance un discours d’un paternalisme inouï, expliquant qu’une "intelligentsia beure" était en train "d’émerger", et que cela prouvait que les jeunes issus de l’immigration pouvaient "s’en sortir" en France, "à condition toutefois de se donner des coups de pied au cul" ;

l’assistance était également quadra-, quinqua- et sexa-génaire et blanche de peau à 90%, et pour une très large part, au vu des tenues vestimentaires et des manières de parler, issue des classes aisées voire de la notabilité locale - ce qui n’a en soi rien d’infamant, mais pose problème lorsqu’un groupe politique a la prétention de représenter les "sans-voix" et de parler du "terrain", et que son principal ressort argumentatif est le "jeunisme" et le "basisme" ;

les 20% restants étaient composés d’hommes et de femmes majoritairement maghrébins, et en moyenne nettement plus jeunes, occupant les derniers rangs et venus apporter la contradiction aux Ni putes ni soumises.

Une femme blanche, sexagénaire et richissime qui sermonne la jeunesse déshéritée et discriminée, et l’incite à l’effort, deux quadragénaires issus de l’immigration, affiliés à un grand parti de gouvernement, qui l’applaudissent et qui font l’éloge de "la République", une jeune militante locale qui fait de la figuration, et enfin huit autres qui servent aimablement de la nourriture et des boissons à un public blanc et aisé : nul besoin d’être mal intentionné, ni d’être rongé par le ressentiment ou le "sanglot de l’homme blanc" pour songer fortement, très fortement, que le "débat sur la laïcité" tel que le mettent en scène les Ni putes ni soumises obéit rigoureusement à une logique coloniale [2].
Post-scriptum
Ce texte est extrait de : Pierre Tévanian, Le voile médiatique. Un faux débat : "l’affaire du foulard islamique", Editions Raisons d’agir (Sortie le 15 septembre 2005)

Lien de l'article: http://www.lmsi.net/spip.php?article321

Ni Putes Ni Soumises : un appareil idéologique d’Etat
Juin 2007
Lien de l'article: http://www.mouvements.info/Ni-Putes-Ni-Soumises-un-appareil.html

Sihem Habchi, ni exclue ni admise
Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-976486@51-976550,0.html
Lien de l'article: http://kobason.spaces.live.com/blog/cns!C873246EA6369396!14229.entry?sa=694794367

Guérilla à Ni putes ni soumises?
Publié le 1 décembre 2009 sur le site bondyblog.fr
par Nadia Méhouri

Mais que se passe-t-il dans l’association fondée par Fadela Amara ? Bouchra Azzouz, sa secrétaire générale « démissionnée », accuse l'actuelle présidente d’outrepasser ses pouvoirs.

« Si le respect on ne peut pas l’obtenir au sein du Ni putes ni soumises, on n’a pas d’exemple à donner ! » Ces mots lancés par Bouchra Azzouz, la « secrétaire générale » du mouvement, visent la présidente de l’association, Sihem Habchi (au centre de la photo), dont elle réclame la « démission » par voix de communiqué de presse. Bouchra, qui est la sœur de Wallen, la chanteuse, épouse d’Abd al Malik, explique que si elle en est arrivée à ce stade, c’est parce que « le lien de confiance est rompu depuis quelques mois déjà, je veux sauver NPNS ».

Sihem Habchi qui avait remplacé Fadela Amara lorsque celle-ci a été nommée secrétaire d’Etat à la politique de la ville en 2007, « ne fait plus l’unanimité » au sein de son association, selon les dires de Bouchra. Et ce, depuis la dernière réunion « très houleuse » du 15 mai dernier. La gronde était jusqu'à présent circonscrite au conseil d’administration. Elle est aujourd’hui publique. Une partie de ceux qui ont élu Sihem Habchi présidente réclamerait désormais sa démission.

« Beaucoup parmi nous se plaignent du comportement de la présidente, qui outrepasse ses pouvoirs, affirme Bouchra Azzouz. On ne peut pas dénoncer ce qui se passe dans les cités et les ghettos quand on ne respecte pas les règlements statutaires de l’association. De plus, le bureau de l’association refuse maintenant de se réunir avec la présidente qui minimise le pouvoir du conseil d’administration. Elle prend seule les décisions et n’écoute pas les autres. Les répercussions actuelles sont que deux vice-présidentes ont démissionné, car elles ne souhaitaient pas être des marionnettes. »

Et Fadela Amara, elle pense quoi de cette affaire ? : « Je n’ai pas parlé à Fadela, elle est secrétaire d’Etat, elle n’est plus concernée. Elle ne s’immisce pas dans nos problématiques depuis qu’elle est partie », assure la secrétaire générale du mouvement. Ce que Bouchra Azzouz ne nous dit pas ou ne veut pas dire, c’est que Sihem Habchi ne fait peut-être que suivre la ligne prescrite par Fadela Amara.

Le Bondy Blog a cherché à joindre la présidente de NPNS pour avoir sa version de l’histoire. Cela n’a pas été possible. C’est Jean-François Laloué, le chargé de communication de l’association, qui répond à sa place : « Bouchra Azzouz est démissionnaire de son poste et elle a envie de faire du bruit, dit-il. Le conflit qu’elle rencontre avec la présidente est personnel. Elle est la seule à exiger sa démission. Elle a contacté toute la presse, et RTL a déjà refusé de couvrir le sujet. » Ha bon ? Ce n’est pas la première fois que le torchon brûle à NPNS et que la direction tente de faire passer pour « dingottes » celles qui s’écartent de la ligne.

Asma Guenifi, militante de l’association depuis sa création en 2002, est apparemment la nouvelle secrétaire générale. Elle remplace Bouchra Azzouz à ce poste, depuis que celle-ci en aurait été renvoyée le 15 mai. « Cette démission a été actée », précise Asma Guenifi. Qui ajoute : « Il y avait énormément de conflits entre elles deux (Sihem Habchi et Bouchra Azzouz, ndlr). »

Il y aurait donc deux secrétaires générales à NPNS, puisque Bouchra Azzouz se présente comme telle. « Je n’ai jamais démissionné de mon poste ni été renvoyée, dit-elle. Sihem pense qu’elle a le pouvoir de virer les gens et de les remplacer sans réunir le bureau. Ce que je sais, c’est qu’il y a des comités au bord de la démission. Je gère des bénévoles qui viennent me voir en me disant qu’ils ne peuvent pas travailler. Les comités ne peuvent avoir accès ni aux comptes de l’association, ni aux statuts. Ce n’est pas normal. » On ne dira pas qu’il n’y a pas de fumée de sans feu, mais un épais brouillard, ça, pour sûr, il y a.
Nadia Méhouri
Lien de l'article: http://yahoo.bondyblog.fr/news/200912100003/guerilla-a-ni-putes-ni-soumises

Aveux de Fadela Amara : le Crif la parraine ainsi que NPNS
Mars 2009
à partir de 00, 29''




26 comités locaux de "Ni putes ni soumises" démissionnent en bloc
Juin 2009
Lien de l'article: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20071107.OBS3440/26-comites-locaux-de-ni-putes-ni-soumises-demissionnent-en-bloc.html

Assasi s'indigne de la volonté d'Amara de classifier les banlieues
Publié le 22 juin 2008 sur le site tempsreel.nouvelobs.com

La classification proposée par Fadela Amara vise à "camoufler les échecs" des politiques menées dans les banlieues par le gouvernement, déclare Eliane Assassi.

La sénatrice PCF Eliane Assassi a vivement critiqué vendredi 9 novembre une proposition de la secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara, qui consisteraità classer les banlieues en quartiers rouges, oranges ou jaune, selon leur degré de difficulté. La sénatrice qualifie cette initiative de "stigmatisation indécente et inacceptable", due à une "soi-disant volonté de simplification de la politique de la ville".

Eliane Assassi dénonce "un mépris profond pour les populations, les jeunes, les enfants et les familles de ces quartiers ainsi que d'une méconnaissance des mobilisations et des solidarités qui s'y expriment". Elle juge cette classification, "caricaturale et scandaleuse", et ne servant qu'à "camoufler l'échec des politiques" menées ces dernières années dans les villes et des quartiers populaires "par la majorité dont émane le gouvernement dont elle est membre".
"Les villes, les banlieues, les quartiers n'ont pas besoin d'être étiquetés et classés aux couleurs du mépris", conclue la sénatrice de Seine-Saint-Denis, "ce dont ont besoin les jeunes, les habitants et les familles des quartiers populaires c'est de respect, de justice et de droits".

Lien de l'article: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20071109.OBS3995/assasi-s-indigne-de-la-volonte-d-amara-de-classifier-les-banlieues.html

Le commentaire de Siham Habchi (la présidente de mi putes mi soumises) sur la conversion de diam's
Octobre 2009



Le voile de Diam's vu par Fadela Amara
2,54''



Sihem Habchi auditionnée par la commision sur la burqa
Janvier 2010



Candidate voilée : Ni putes ni soumises porte plainte contre le NPA
Publié le 11 février 2010 sur le site saphirnews.com

La hantise de Ni putes, ni soumises : le voile. On comprend pourquoi l’association est furax contre le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) depuis qu’il a autorisé une jeune femme voilée à se présenter aux élections régionales. Furax au point de vouloir porter plainte contre la liste du Vaucluse.

« Il n'est pas question d'arborer un symbole religieux alors qu'on a, en tant qu'élue, une obligation de neutralité et de réserve », juge la présidente de l’association, Sihem Habchi, mercredi 10 février. Surtout que « cette jeune femme a bien insisté sur le fait qu'elle resterait voilée une fois élue », ajoute-t-elle.

Le voile ne rend pourtant pas la candidate inéligible selon les textes, qui inscrivent la liberté de culte comme un principe fondamental. Alors qu’Ilham Moussaïd se déclare comme une candidate « féministe et laïque », l’association pense tout le contraire de la liste du NPA en région PACA. Ni putes ni soumises est prêt à « interpeller les juridictions qui sont compétentes, que ce soit le Conseil d'État ou le Conseil constitutionnel, ou même le préfet » pour contester la décision du NPA. A moins d'un mois des élections régionales, la bataille s'annonce rude.

Lien de l'article: http://www.saphirnews.com/Candidate-voilee-Ni-putes-ni-soumises-porte-plainte-contre-le-NPA_a11133.html

A "Ni Putes Ni Soumises " : ça vous tente un vrai combat de fond, les filles ?
Publié le 10 février 2010 sur le site latetocarhaix.org

Parole de militante politique, syndicale, féministe.

J’ai un vrai combat à proposer à l’association "Ni pute ni soumise", ce puits de lumière intellectuelle et militante qui nous éclaire toutes dans les ténèbres (Louée soit Fadéla Amara).

Un combat qui les changera de leur (infâme) cabale contre Ilham Moussaïd et contre le NPA.

Mais peut être que si elles ne s’en sont jamais préoccupées jusqu’à maintenant c’est qu’elles n’étaient pas au courant.

Alors, mettons les au courant.

La chose urgentisssime, me semble-t-il, pour les jeunes de banlieues qui luttent chaque jour "contre l’obscurantisme", et qu’elles prétendent défendre, donc, si on en croit leur dernière oukase, ce serait de se battre pour que tous ces jeunes, et notamment les jeunes femmes (puisque c’est une association féministe non?), aient un accès digne de ce nom à la culture, aux transports, et à l’éducation, la même éducation de qualité que celle que reçoivent les "gosses de riches", d’une part.

D’autre part, que ces jeunes femmes soient enfin reconnues à leur juste valeur dans le monde du travail, et ne soient pas payées des cacahouètes pour faire des boulots de merde alors qu’elles sont bac +5, et où elles seront traitées comme des chiens.

Il se trouve que en plus d’être des femmes, jeunes, ces jeunes filles subissent d’autres discriminations, pas à cause d’un bout de tissu sur la tête, mais parce que, même en string et en mini-jupes, elles s’appellent Yasmina, Karima, Nadja, et qu’elles viennent de Vaux-en-Velin, Sarcelles, Mantes-la-Jolie...

Il y a des millions de salarié E s en France que leurs patrons prennent pour des PUTES SOUMISES et qui seront ravies de se faire épauler dans leurs combats quotidiens contre l’OPPRESSION CAPITALISTE par cette noble association "féministe".
Des millions de salariées en France, de toutes origines, qui a travail égal et compétences égales gagnent toujours entre 15 et 20 % de moins que leurs collègues masculins.

Des millions de salariées en France qui bossent dans des PME où la population est presque exclusivement féminine mais où les patrons et les postes de cadres sont masculins.

Où elles essuient quotidiennement mépris, absence de reconnaissance du travail fait à sa juste valeur, horaires fractionnés, sinon violences.

Et où en général, encore de nos jours, rentrées chez elles, commence une deuxième journée de travail, enfants, maison etc, où peu d’entre elles sont véritablement épaulées et aidées par leurs compagnons, maris ...

Et mieux encore, quand elles ne sont pas exploitées au travail, exploitées à la maison, au moins leur fout-on la paix quand elles vont se ballader?

Non ! Les marques les harcèlent psychologiquement pour qu’elles aient l’air plus comme ci en achetant cela, moins cela en portant ceci, perdre 5kgs sous peine d’être reléguées au rang de mocheté invendable sur le grand marché de "la femme", obligées de subir toute cette propagande radicalement, profondément anti-féministe qui couvre nos murs et nos métros.

Les hommes -épaulés, nous le déplorons, par nombre de femmes- qui leur font subir ce genre de choses, sont-ils tous d’ignobles barbus islamistes qui les poursuivent le Coran à la main dans les couloirs de leurs entreprises ou qui prient plusieurs fois par jour à la maison?

Ces femmes, TOUTES ces femmes, quelle que soit leur religion, leur statut, leur couleur, sont-elles opprimées par un voile ou un foulard sur les cheveux?

NON ! Elles sont opprimées par le Capitalisme, et tout ce qui contribue à le fonder idéologiquement dans la société, ce capitalisme que défendent les patrons qui financent leur association, par exemple.
Allez, un peu de courage? !

Mais c’est sûr que se dresser contre Total, Accor etc, ça demande un peu plus que ce qu’à à offrir "Ni pute ni soumise".

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98221

Voir aussi : Ni putes Ni soumises : Outil d'asservissement au service de l'état et du capitalisme

Lien de l'article: http://www.latetocarhaix.org/article-a-ni-putes-ni-soumises-a-vous-tente-un-vrai-combat-de-fond-les-filles-44694414.html

Najlae Lhimer a-t-elle menti?
Mars 2003



NPNS auprès de Najlae, expulsée vers le Maroc
Publié le 3 mars 2010
Najlae, une jeune marocaine de 19 ans, a été expulsée vers le Maroc et sera jugée pour avoir fui son pays.

Sihem HABCHI, Présidente du Mouvement NPNS se bat depuis le début de cette affaire et chaque jour pour permettre à Najlae de revenir en France. Des contacts officiels ont été pris et Sihem est en contact direct avec la jeune Marocaine et alerte les pouvoirs publics sur l’incohérence, l’injustice dont est victime la jeune femme. NPNS ne lâchera rien !

Rappel des faits : à l’âge de 14 ans afin d’éviter un mariage forcé, Najlae fuit son pays, le Maroc et se réfugie chez son frère dans le Loiret (45).

(...)

Lien de l'article: http://www.niputesnisoumises.com/blog/2010/03/03/npns-aupres-de-najlae-expulsee-vers-le-maroc/

Najlae au cœur d’un duel entre RESF et Ni putes ni soumises
Publié le 16 mars 2010 sur le site liberation.fr

Najlae Lhimer, 19 ans, la lycéenne victime de maltraitances expulsée vers le Maroc puis rapatriée samedi, se trouverait-elle au cœur d’une lutte entre le Réseau Education sans frontières (RESF) et Ni putes ni soumises (NPNS) ? A observer les passes d’armes depuis Rabat, lieu de résidence de Najlae durant ses trois semaines d’exil, la réponse ne fait pas de doute. «Plusieurs jours après son expulsion, Najlae a commencé à recevoir des coups de fil incessants de la part de Sihem Habchi, la présidente de Ni putes ni soumises, mais aussi de sa représentante à Rabat, raconte Xavier Parisot, cofondateur du comité de soutien. Elles ont fait le forcing auprès de Najlae dans le but affiché de venir la chercher, ici, à Rabat. À tel point que nous avons dû organiser une rencontre à Paris pour calmer le jeu.»

Une pression que confirme Xavier Gosset, militant à RESF Maroc : «J’ai assisté au premier entretien téléphonique entre Sihem Habchi et Najlae. Il était question d’éviter l’instrumentalisation. Pourtant, quelques jours après, le harcèlement téléphonique commençait.» Habchi lui aurait même demandé de faire un choix : «C’est eux [RESF, ndlr] ou nous.» Une lutte qui connaît son apogée samedi, à l’aéroport d’Orly : les militants de NPNS sont présents, en petit nombre mais flanqués d’un inquiétant colosse, et tous arborent un tee-shirt de l’association. Une présence qui agace les membres de RESF et du comité de soutien, qui crient à la récupération. La tension monte, une bousculade éclate et finalement les NPNS quittent les lieux avec le tee-shirt refusé par Najlae. Patricia Parisot, cofondatrice du comité de soutien, se dit «écœurée» : «NPNS avait promis, au cours du rendez-vous parisien, qu’il n’y aurait aucune récupération. De les voir ainsi parader à Orly et devant les caméras m’a donné la nausée.»

Contacté par Libération, la présidente de NPNS déclarait hier : «A notre sens, les accusations et la polémique du comité de soutien sont inutiles et catastrophiques, sachant que le combat quotidien de notre association restera toujours de permettre à toutes les femmes victimes de violence de se présenter dans les commissariats.» Mais un proche de NPNS porte un regard incisif sur la position de l’association : «Sarkozy a instrumentalisé NPNS pour faire un coup à l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars. Et l’association, qui roule pour lui depuis le ralliement de Fadela Amara, a sauté sur l’occasion pour se faire de la pub à bon marché.»«J’ai été naïve, regrette de son côté Patricia Parisot, on ne m’y reprendra plus.»

Lien de l'article: http://www.liberation.fr/societe/0101624796-najlae-au-c-ur-d-un-duel-entre-resf-et-ni-putes-ni-soumises

Burqa: Ni putes ni soumises salue le pojet de loi
Avril 2010
Lien du billet: http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Burqa-Ni-Putes-ni-Soumises-salue-le-projet-de-loi/(gid)/1217752


Evidemment cet ensemble de textes n'est pas exaustif; mais nous pensons qu'il permet de se faire une idée assez précise sur ce qu'est ce mouvement et sur les actions qu'il conduit.


Source: http://soutien-palestine.blogspot.com

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